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Cafu : "Nous ne gagnerons que si nous jouons collectif"

 

 

Récemment remis d’une chirurgie au genou, Cafu, le capitaine de la sélection brésilienne, se prépare à être, qui sait, l’un des grands noms de la Coupe du Monde de la FIFA Allemagne 2006. S’il n’attire d’habitude pas autant l’attention sur le terrain que les stars du "carré magique" du groupe de Parreira, son parcours montre néanmoins la grandeur de cet athlète et son importance pour une équipe, quelle qu’elle soit. Peu de joueurs dans l’histoire du football mondial ont été aussi victorieux que ce "jeune" homme de 36 ans, qu'un nouveau emmènerait au panthéon des grands de ce sport merveilleux.

Cafu est déjà l’athlète le plus capé de la sélection auriverde toutes époques confondues, mais il compte deux sélections de moins que Dunga et Taffarel, ses compagnons à États-Unis 1994 et France 1998, si l’on ne prend en considération que les matches de Coupe du Monde de la FIFA (16 contre 18). Il est déjà le joueur qui a remporté le plus de matches avec le Brésil en Coupe du Monde de la FIFA (13 victoires). En Allemagne, il pourrait rejoindre le roi Pelé, pour l’instant le seul à avoir remporté le tournoi trois fois (Ronaldo, sur le banc de touche en 1994, peut aussi battre ce record). Il pourrait également devenir le seul à avoir joué quatre finales de Coupe (il est déjà le seul à en avoir joué trois) et le premier capitaine à lever deux fois ce trophée si convoité.

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Dans cette interview exclusive pour FIFAwordcup.com, Cafu parle de ces objectifs, de son opinion sur la concurrence au poste d’arrière droit et de ses projets d’avenir, et il donne sa recette pour la conquête d’un sixième titre.

Cafu, à environ 30 jours des débuts du Brésil à la Coupe du Monde de la FIFA, comment vous sentez-vous physiquement ?
Je me sens très bien. J’ai eu des problèmes liés à une contusion il y a trois mois, mais on m’a opéré avec succès et je joue de nouveau normalement. Je peux affirmer que je suis à 98% de mes possibilités, mais je serai à coup sûr à 100% avant notre premier match.

Récemment, vous vous êtes dit blessé par certains journaux brésiliens : alors que votre carrière est des plus victorieuses, vous ne faites la une que lorsque votre situation n’est pas bonne...
C’était une réaction sur le coup... C’est passé.

Ressentez-vous une certaine injustice ?
Non, aucune.

 

 

 

Est-ce que ça vous stimule ?
C’est sûr, si elles portent sur l’aspect professionnel, les critiques sont stimulantes. Elles nous ouvrent les yeux sur des détails négatifs, mais elles nous font penser à des choses positives.

Après de nombreuses années passées au poste d'arrière droit sans la moindre concurrence, il semble que le Brésil tienne un remplaçant à la hauteur. Parreira garantit que vous êtes le titulaire absolu, mais comment vivez-vous cette "concurrence" avec Cicinho ?
Je trouve ça très bien. C’est un signe que de grands joueurs surgissent tout le temps. C’est excellent pour le football brésilien et pour la Seleção.

Lors de cette Coupe, vous pouvez battre plusieurs records : celui du plus grand nombre de participations en équipe nationale en Coupe du Monde de la FIFA, celui de premier joueur à participer à quatre finales, celui du seul capitaine à soulever la Coupe deux fois... Vous y pensez ?
Pour être sincère, oui, j’y pense. Je serais très fier de battre ces records, spécialement celui de premier capitaine à soulever la Coupe deux fois. Aujourd’hui je peux en faire un objectif, cela montre combien j’ai travaillé tout au long de ma carrière. Cette opportunité de battre des records, c’est le fruit de beaucoup de travail. Mais il faut aussi garder à l’esprit que nous devons franchir les étapes une à une. Avant de battre ces records, il nous faut passer la première phase et prendre les matches un par un.

Dida, Cafu, Juan, Lúcio et Roberto Carlos ; Emerson, Zé Roberto, Kaká et Ronaldinho ; Adriano et Ronaldo : faites une comparaison entre cette équipe et celle qui a fini championne en 2002...
C’est impossible de comparer, ne serait-ce que parce qu’on ne sait pas encore si l’équipe titulaire sera vraiment celle-là. Et puis je préfère ne pas parler des joueurs individuellement. Ce que je peux vous dire, c’est que la sélection de 2002 est déjà victorieuse et que celle-ci va essayer de l’être elle aussi.

 

 

 

Vous respectez tous vos adversaires, mais pourriez-vous en indiquer un que vous considérez comme étant le plus fort, au moins sur le papier ?
Les équipes les plus fortes sont certainement celles qui possèdent de la tradition. Il ne sert à rien d’en indiquer une qui soit forte sur le papier. Cela ne compte pas. En termes de nom, le Brésil est le plus fort, mais il doit le montrer sur le terrain.

Quelle est la différence entre les deux entraîneurs, Parreira et Scolari ?
Il n’y a pas de différence, les deux sont des gagnants : ils ont remporté la Coupe du Monde. Il est clair qu’ils ont des styles différents, mais ils sont tous deux très bons.

Et quel est l’entraîneur qui vous a le plus marqué ?
Telê Santana, sans aucun doute. Sa mort m’a beaucoup affecté. J’ai parlé à sa fille au moment de sa maladie, c'est une grande perte. Le football brésilien vient de perdre l’un de ses plus grands noms.

Vous allez fêter vos 36 ans pendant la Coupe du Monde et vous venez de resigner avec Milan. Jusqu’à quand aurons-nous le plaisir de vous voir sur le terrain ?
Je ne peux pas encore le dire. Comme vous l’avez dit, je viens de renouveler mon contrat avec Milan pour une saison et j’ai l’intention de jouer aussi longtemps que je me sentirai bien.

La liste des 23 joueurs du Brésil

Avez-vous des projets pour votre fin de carrière, par exemple un club où vous voudriez jouer ?
Non, je ne pense pas encore à cela, je crois que j’ai encore beaucoup d’énergie à dépenser.

 

 

 

Vous avez gagné beaucoup de choses dans votre vie. Sans compter le sixième titre pour le Brésil, quel est le grand rêve de Cafu ?
En tant que joueur, je peux dire que le seul titre qui me manque, c’est celui de la Ligue des Champions, alors je crois que c’est cela mon rêve. Maintenant, en tant qu’individu, de façon plus large, mon rêve serait de voir un monde moins violent et plus harmonieux. Malheureusement, il semble que ce rêve s’éloigne jour après jour.

En ce moment, tous les regards se portent sur Ronaldinho. Parlez-nous un peu de l’importance de Kaká, votre coéquipier, dans la compétition ?
Je crois que Kaká est aussi important que Ronaldinho et que tous les autres. Cela veut dire qu’il n’y en a pas un qui soit le plus important. Nous devons prendre conscience que nous ne gagnerons que si nous jouons collectif, comme une véritable équipe. Plus que la qualité technique, le plus important, c’est d’avoir un esprit orienté vers la victoire.

Dans cette serie d'articles nous allons decouvrir ensembles ce que les grand on preparer pour le plu grand rendez vous de la coupe du monde

commencant par allemagne,

Klinsmann appelle David Odonkor

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Le sélectionneur de l'équipe d'Allemagne de football, Juergen Klinsmann, a retenu lundi David Odonkor, qui ne compte aucune sélection, dans sa liste de 23 joueurs pour la Coupe du monde et a décidé de se passer de l'attaquant Kevin Kuranyi.

Klinsmann a également fait appel au défenseur d'expérience Jens Nowotny pour compenser la fébrilité de sa ligne arrière.

Odonkor, un milieu offensif du Borussia Dortmund, devait faire partie de l'équipe d'Allemagne des moins de 21 ans cet été.

"Nous l'observons depuis un long moment et c'est un grand talent", a déclaré Klinsmann.

Klinsmann a créé une autre surprise en se passant du milieu Fabian Ernst et du défenseur Patrick Owomoyela. Mais il a sélectionné l'attaquant Mike Hanke, qui a souvent tenu le rôle de remplaçant à Wolfsburg et qui ne disputera pas les deux premiers matches du Mondial à cause d'une suspension consécutive à un carton rouge reçu pendant la Coupe des Confédérations l'été dernier.

L'Allemagne donnera le coup d'envoi de la Coupe du monde le 9 juin à Munich contre le Costa Rica. Les autres équipes du groupe A sont l'Equateur et la Pologne.

La liste :

Gardiens de but : Jens Lehmann (Arsenal), Oliver Kahn (Bayern Munich), Timo Hildebrand (Stuttgart).

Défenseurs : Arne Friedrich (Hertha Berlin), Per Mertesacker (Hanovre 96), Phillipp Lahm (Bayern Munich), Robert Huth (Chelsea), Marcell Jansen (Borussia Moenchengladbach), Christoph Metzelder (Borussia Dortmund), Lens Nowotny (Bayer Leverkusen).

Milieux de terrain : Michael Ballack (Bayern Munich), Tim Borowski (Werder Brême), Thomas Hitzlsperger (Stuttgart), Bastian Schweinsteiger (Bayern Munich), Torsten Frings (Werder Brême), Bernd Schneider (Bayer Leverkusen), Sebastian Kehl (Borussia Dortmund), David Odonkor (Borussia Dortmund).

Attaquants : Miroslav Klose (Werder Brême), Gerald Asamoah (Schalke), Lukas Podolski (Cologne), Oliver Neuville (Borussia Moenchengladbach), Mika Hanke (Schalke).

Les stars de la  coupe du monde vous attend,

 

 Un visa,Un sejours, Un week End fou a gangner

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